Comme chaque année, nous essayons par divers moyens d’aider les étudiants de BTS deuxième année dans la préparation de l’épreuve de Français. Nous publions des articles sur le blog, nous organisons une revue de presse par rapport aux 2 thèmes qui sont cette année : « rire pour quoi faire ? »et « le sport miroir de notre société ? ». Ensuite, nous mettons à disposition des étudiants l’ensemble des guides méthodologiques et anthologie de texte. Chaque année, le nombre d’éditeurs s’intéressant à cette épreuve ne cesse d’augmenter : Ellipses, Hatier, Flammarion, Foucher, Nathan, hachette et Gallimard. Nous achetons deux exemplaires de chaque ouvrage.
a1Dans un tout autre registre, nous aimerions vous indiquer l’achat de 4 nouvelles bandes dessinées. Nous continuons à suivre la production de Manu Larcenet avec les deux premiers tomes de sa trilogie intitulée Blast, publiée chez Dargaud. Après « combat ordinaire », cette série marque, me sember-t-il, un tournant dans la carrière de Manu Larcenet. Le dessin s’agrandit et s’assombrit. Le blast représente un moment indescriptible qui arrive peu de fois dans la vie de chacun, moment de plénitude où tout pétille, tout explose, tout devient couleur. Et ces moments uniques et jubilatoires contrastent fortement avec le quotidien sombre de cet homme gras, sale et moche qu’on accuse de crimes. Ce clochard volontaire explique aux agents qui l’interrogent son parcours qui le mènera à travers une série de traumatismes et d’humiliations. Sans rentrer dans le détail de cette histoire qui vous tient en haleine, j’aimerais plus particulièrement insister sur la beauté des lavis de noirs et de gris profonds, la couleur étant réservée pour le Blast.Vous pourrez vous rendre compte de ce travail à travers deux vidéos. L’une est un entretien.de Manu Larcenet. L’autre est une bande annonce a2

Dans un tout a4autre registre, j’aimerais vous parler de Philippe Druillet. Pour les jeunes, ce nom n’évoquera pas grand chose. Pour les plus anciens, il les ramènera aux années du journal Pilote qu’il rejoint en 1969, mais surtout aux Humanoïdes associés et Métal Hurlant, première magazine de science-fiction, qu’il fonde en 1974.. Philippe Druillet représentait avec Moebius et Caza le prototype du dessinateur de science-fiction qui faisait les cases pour n’en avoir qu’une sur la double page. il aimait utiliser des couleurs très psychédéliques propres à son temps. Il avait un sens du détail imposant et créait des personnages très proches de l’Héroïc Fantasy, chère à J.R. Tolkien. Nous vous proposons la célèbre intégrale « Salammbô », dont le premier tome parait en 1981, adaptation très libre du livre de Gustave Flaubert. J’ai appris sur son site officiel site qu’il envisageait d’adapter prochainement « l’enfer » de Dante.Terminons avec un autre auteur de Science-fiction Mathieu Bablet et son livre « la belle mort », publié aux éditions Ankama dont le siège se trouve à Roubaix. Nous entrons avec cet album dans un monde post apocalyptique avec une série de personnages qui fuient sans cesse un danger inommé, ou inommble.Nous retrouvons le fameux thème des survivants.