c2Et oui, l’été arrive synonyme de vacances et de lecture de romans. Vivement ce moment, où nous pouvons voyager dans l’espace mais aussi dans la fiction. La mode est au roman policier et je me range volontiers parmi ceux qui pensent que les romans « mauvais genres » demeurent les plus intéressants du moment. c3Avant l’arrivée prochaine de Denis Lehane, je vous invite à découvrir un grand roman qui deviendra certainement un roman dit classique dans le futur, je veux parler du célébrissime « Millénium », volume 1 , sous-titré « les hommes qui n’aimaient pas les femmes » de Stieg Larsson, publié chez Babel noir. Stieg Larsson, journaliste suédois, décédé depuis, signe dans la veine des romans policiers scandinaves un premier roman lumineux sous forme de trilogie, ce qui est rare, entre parenthèses, pour un premier roman. Les personnages sont particulièrement attachants comme Mickaël Blomkvist et la surprenante Lisbeth Salander, l’histoire est pleine de rebondissements en particulier lorsqu’on lit la trilogie. Le roman nous ramène dans la Suède d’Olof Palme où ,contrairement à l’image classique, la vie des c4femmes n’est pas si plaisante que cela. Philip Kerr dans « la trilogie berlinoise »,publiée par les éditions du Masque nous invite à 3 voyages dans l’Allemagne Nazie. Le premier se déroule en 1936, l’année des jeux olympiques de Berlin, le troisième en 1947, le deuxième que je n’ai pas lu pendant la guerre. Les trois romans peuvent se lire séparément. Personnellement, j’ai commencé par le dernier. Nous suivons les enquêtes de Bernie Günther, commissaire de la police berlinoise. A la demande d’une élève, j’ai acheté « la mécanique du coeur » de Mathias Malzieu, publié chez j’ai lu. Je vous propose de résumé de la base Electre : le c5jour de la naissance de Jack, en 1874 à Edimbourg, est si froid que son coeur en reste gelé. La sage-femme qui l’a mis au monde, mi-sorcière mi-chamane, remplace l’organe défectueux par une horloge qu’il ne faut pas oublier de remonter tous les matins. Le garçon doit aussi éviter toute émotion : pas de colère, pas d’amour. Mais il va rencontrer une chanteuse de rue au regard de braise…Je terminerai avec une bande dessinée écrite par Joe Gusto Pinelli et Thierry Bellefroid, intitulée « féroces tropiques », publiée chez Aire Libre. Le livre raconte la vie d’un peintre allemand qui accompagnait des expéditions militaires plus que scientifiques en Papouasie Nouvelle Guinée. Le héros Heinz, précipité dans le bruit et la fureur de la première guerre mondiale, raconte sa rencontre avec les tribus de cette île. Le livre nous propose une réflexion sur la barbarie. Il s’apparente à la fois au carnet intime,  au carnet de voyage mais aussi à la chronique de guerre. Le dessin rend hommage à l’expressionnisme. par ses champs chromatiques, il renforce le sentiment introspectif du texte.

Pascal Broutin