a1Saype navigue entre street art et land art. Il réalise des fresques monumentales sur des tapis d’herbe qui reçoivent une peinture projetée par un pistolet Airless utilisé habituellement dans le a2bâtiment. Il n’utilise que le blanc et le noir, l’un à base de craie, l’autre à base de charbon. Un drone lui permet d’avoir du recul, lors de la réalisation de l’œuvre. En fonction de la météo, la peinture s’efface au plus tard au bout de trois mois. Cette démarche se rapproche de l’écologie : peinture naturelle et biodégradable, le refus de la pollution visuelle en ville, la nature comme lieu de travail. Certaines œuvres comme trash dénoncent la pollution. Face à l’immensité de la nature, ses œuvres apparaissent minuscules. Elles nous interrogent sur la place de l’homme au sein de la nature, ainsi que sur l’impermanence des choses et de nos vies.

Né en 1989, l’artiste autodidacte, passé par le graffiti, aborde des questions d’actualité, bien qu’il se défende d’être militant comme Banksy.

Dans message from the future, réalisé près du lac Léman, il nous dessine une petite fille qui lance un bateau en papier sur le lac. A cette époque, il soutenait une association qui venait en aide aux migrants perdus en mer. Sur le Champ de Mars, à Paris, il a représenté des mains qui se serrent, symbole de fraternité entre les peuples. Son idée est de faire voler les murs qui enferment les hommes et les esprits. Il aimerait relier plusieurs villes par ces chaînes de mains.

Pour découvrir cet artiste, je vous invite à vous rendre sur son site à l’adresse suivante : https://en.saype-artiste.com/

 

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