art1Les éditions Beaux arts nous propose, sous la direction de Marie Bonnet et Fabrice Bousteau, un ouvrage intitulé « qu’est-ce que l’art aujourd’hui ? ». Le livre se découpe en 2 parties. Les auteurs nous proposent tout d’abord « une histoire de l’art au XXème siècle » en se posant 3 questions : « qui fait l’art aujourd’hui ? », « quelles formes prennent les œuvres d’art ? », « où est l’art aujourd’hui ? ». Dans une deuxième partie 56 oeuvres sont décryptées. Elles sont issues de tous les domaines de la création : la peinture, la sculpture, l’installation, la photo, le cinéma et la vidéo, le son… Jean-Claude Ameisen et Yvanart2 Brohard nous propose, de leur côté, des regards croisés sur la science et l’art à travers des œuvres d’art (peinture, sculpture, photographie et architecture), dans un livre intitulé « quand l’art rencontre la science », publié aux éditions de la Martinière. Celles si sont mises en correspondance pour leur ressemblance avec des photographies médicales de minéraux, de cellules animales, de végétaux, de bactéries. Enfin, 3 livres qui se caractérisent par l’absence d’iconographie et le sérieux de leur texte. Le premier, écrit par Clément Rosset, »fantasmagories », aux éditions de Minuit, dans la collection « Paradoxe » s’intéresse à la photographie. Longtemps considérée comme le témoin le plus fidèle du réel, elle est ici envisagée comme une source inépuisable de fantasmagories, capable de tout, ce qui fait sa richesse, mais incapable de fidélité, ce qui constitue son privilège et sa limite.. Chez le même éditeur et dans la même collection, Georges Didi-Huberman qu’on ne présente plus, analyse des pratiques, où l’acte d’image rime avec l’activité politique et le travail de la pensée, vise à s’interroger sur les conditions d’une possible politique de l’imagination. Les montages de documents photographiques ayant trait à la Seconde Guerre mondiale de Bertold Brecht illustrent le lieu de croisement de l’exigence historique, de l’engagement politique et de la dimension esthétique.