Guy Peellaert

J’aimerais rendre hommage à Guy Peellaert qui vient de disparaître à l’âge de 74 ans. Pour découvrir le personnage, nous vous invitons à lire l’article que lui consacre Yves-Marie Labé dans le Monde du 25 novembre 2008. Nous en avons extrait les informations suivantes. Peintre, graphiste, auteur de bandes dessinées, photographe, affichiste, Guy Peelleart débute sa carrière, en 1968, en publiant dans le journal Hara-Kiri « les aventures de Jodelle ». Son héroïne ressemble à Sylvie Vartan. L’année suivante, il dessine « Pravda la survireuse », coécrit avec Pascal Thomas. Pravda revêt, cette fois, les traits de Françoise Hardy. Les historiens de la bande dessinée considèrent que ces 2 albums marquent la naissance de la BD adulte, avec une première héroïne sexuée et sexy, adepte de la moto. Le mouvement du Pop Art fait sienne ces 2 bandes dessinées. Ensuite, il réalise plusieurs affiches de films célèbres comme « taxi driver », « les ailes du désir », « l’argent ». Il dessine quelques pochettes de disque pour des groupes prestigieux comme les Rolling Stones. Mais, il est surtout connu pour la parution de trois albums regroupant quelques unes de ses peintures : « Rock Dreams », The big room » et « rêves du XXème siècle ». Dans « Rock dreams », vendu à plus d’un million d’exemplaires, il peint quelques stars du rock anglais et américain dans des mises en scène bibliques. Dans « the big room », il s’amuse à créer des étincelles en faisant cohabiter dans des espaces saugrenus des personnalités du XXème siècle comme Freud et Gandhi, Winston Churchill et Brigitte Bardot, Churchill et Mata-Hari ou Kafka et Milena Jesenska dans un train fantôme. Il poursuit son travail de collages de personnalités dans « rêves du XXème siècle ». Ce touche à tout de génie a aussi créé le générique de l’émission « Cinéma, cinémas ».Vous pourrez vous rendre compte de ce travail en vous connectant sur le site de l’artiste à l’adresse suivante:http://www.guypeellaert.com/. Le Palais des Beaux-arts de Bruxelles devrait rendre hommage à Guy Peellaert, dans le cadre de son exposition sur les sixties, en 2009