a2La revue Graffitiart, magazine de streetart, comme son nom l’indique, nous invite à découvrir 2 artistes intéressants.

Tout d’abord, il nous propose une rencontre avec le designer, sculpteur Michael Beitz. Dans cet entretien, il nous parle de ses premiers pas en tant que a3céramiste, travaillant à partir de bouses de vache, à la suite d’une vidéo d’une femme indienne navajo. Puis, il nous raconte son passage à la sculpture. Il s’intéresse aux formes qui semblent réunir les personnes mais qui en réalité les éloignent. Par exemple, il réalise des nœuds dans les tables (knot table) dans les canapés, ou dépose un gros rocher en plein milieu d’un banc en Israël, ou travaille sur un lit divisé. Le nœud peut à la fois réunir les gens mais dans ce cas là les sépare. Il rend compte de notre société où les gens ont peur des uns des autres. A travers son travail, il aimerait les réunir à nouveau. « Je crée des œuvres pleines d’obstacles, de barrières, ce qui non seulement attire les gens, mais attise leur désir de se rapprocher ».

Pour découvrir le travail :

https://michaelbeitz.com/

 

a4Le deuxième artiste, Francesco Camillo Giorgino dit Millo peignait le mur du jardin de ses parents à l’âge de 4 ans. Puis, il obtient son diplôme d’ingénieur, au moment de la crise de 2008. Face à la difficulté du métier, il décide de retourner à ses premiers amours : la peinture. Il sillonne la planète pour peindre des murs. Ses fresques sont très oniriques, poétiques voire enfantines ; il les imagine au sortir de son lit. Pour les décrire, l’artiste emploie les termes d’ « amour », d’ « espoir », de a5« solitude », de « peur » et de « force ».

Pour en savoir plus :

https://www.millo.biz/

 

 

 

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