En cette rentrée, j’aimerais vous faire découvrir un photographe japonais du nom de Shinichi Maruyama, que 
j’ai rencontré dans l’excellente revue « architecture d’aujourd’hui » numéro 385. Cet artiste né en 1968 vit actuellement à New York. Il s’amuse à projeter des liquides variés (encre, eau, peinture) et capte au 1/7500ème de seconde leur mouvement. Ces instantanés, ces mouvements figés nous amènent à la méditation. Comme le dit si bien la revue A. A : » ses figures proches de la calligraphie, expriment le hasard, l’instantané, les émotions ressenties dans les jardins nippons ». Ces photographies renouent avec la tradition japonaise du Wabi-Sabi. Ce concept esthétique dérivé du bouddhisme Zen allie à la fois l’imperfection et le 
côté éphémère des choses. Pour vous faire une idée de son travail, je vous invite à découvrir son site à l’adresse suivante. Dans tous les cas, je vous souhaite une rentrée zen pleine d’heureux hasards, d’instantanés et d’émotions.
Pascal Broutin
