Du_praxinoscope_au_celluloNous avons décidé d’orienter l’année prochaine notre politique d’acquisition dans deux directions : la fiction au sens large (romans, bandes dessinées, albums pour la jeunesse) mais aussi le cinéma (cinéma d’animation et cinéma tout court). En préambule, nous vous proposons 3 ouvrages sur ce dernier domaine. Nous vous recommandons chaudement Le livre publié par le CNC « du praxinoscope au cellulo », sous-titré « un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948) ». Nous pouvons nous rendre compte du gros travail mené par les Archives françaises du film du Centre national de la cinématographie qui ont rassemblé quelque 3450 films d’animation. Dans une première partie, vous storypourrez découvrir un libre parcours autour de 14 films : « pauvre Pierrot » d’Emile Reynaud, 1892; « fantasmagories » d’Emile Cohl, 1908; « sculpteur moderne » de Segundo de Chomon, 1908; « ballet mécanique » de Fernand Léger, 1924; « l’idée » de Berthold Bartosch, 1932; « la nuit sur le mont Chauve » d’Alexandre Alexeieff et Claire Parker,1933; « histoires sans paroles » de Bogdan Zoubowitch, 1934; « la joie de vivre » d’Anthony Gross et Hector Hoppin; « fétiche prestigidiitateur » de Ladislas et Irène Starevitch, 1934; « la fortune enchantée » de Pierre Charbonnier, 1936; « barbe bleue » de René Bertrand et Jean cin_maPainlevé, 1938; « Callisto, la petite nymphe de Diane » d’André-Edouard Marty, 1943; « Anatole fait du camping » d’Albert Dubout, 1947; « le petit soldat » de Paul Grimaud, 1948. Un DVD vous permet de visualiser l’ensemble de ces films. Vous trouverez, ensuite, des fiches techniques concernant 105 autres films et une biographie suivie d’une filmographie des réalisateurs. C’est un document rare et important sur l’histoire du cinéma d’animation. Chez Eyrolles, nous avons acheté « l’art du stort-board », appliqué au cinéma, à la publicité, aux jeux vidéos et aux clips. L’auteur, Guiseppe Christiano nous propose un ouvrage très pratique sur l’écriture d’un story board. Enfin un livre très érudit sur les rapports entre le cinéma et la couleur. « Cinéma et couleur », publié par les Editions Michel Houdiard, propose l’étude d’un large panorama de films dans lesquels la couleur et son double, le noir et blanc, jouent un rôle essentiel. On retrouve des articles sur des cinéastes comme Pasolini, Visconti, Greenaway, Hitchcock, mais aussi, sur des peintres comme Turner, sur des films comme « Pleasantville », « Yokohi et banskyl’impératrice Yang Kwei-Fei » , « she’s gotta have it »sur des genres la couleur dans le film de guerre ou le film historique etc… Il est difficile de rendre compte de l’ampleur de ces contributions. Le mieuxe st de l’emprunter et de rentrer dedans pas à pas, article par article.
Nous vous proposons des images d’un autre genre puisqu’elles sont statiques dans 2  autres monographies. La première est consacrée à l’artiste de rue Bansky « Wall and Piece ». Vous pourrez admirer ses graffitis à l’humour très britannique.
Enfin, nous vous invitons à entrer dans l’univers du photographe Edward Steichen. Par sa longétivité, 1879-1973, il traverse une grande partie de l’histoire de la photographie. Avec Alfred Stieglitz, il veut faire passer la photographie à l’état d’art. Il tire des portraits des natures mortes, travaille la photographie à la manière des surréalistes. Ensuite, photographe de mode il propose de nombreuses steichencouvertures pouir les magazines de mode de son époque. Il photographie les mannequins et les célébrités de son temps. Il s’amuse à mettre en scène ses photographies. Je pense tout particulièrement aux accumulations d’objets : lunettes, allumettes, chaussures. Enfin, il s’engage comme reporter pour couvrir la guerre du Pacifique. L’ouvrage « Steichen : une épopée photographique » est le catalogue de l’exposition que lui a consacrée le musée du Jeu de Paume, en 2007. Vous pourrez y admirer de superbes tirages en noir et blanc
Pascal Broutin