J’aimerais vous signaler 3 articles, concernant le thème du BTS « génération(s) ». Le premier paru dans le monde du 15/09/2009, intitulé « les enfants de Messenger et le second, paru dans le Nouvel Observateur du 24/09/2009, intitulé « la Net love génération ». Les deux s’intéressent aux pratiques des jeunes en ce qui concerne les nouvelles technologies de l’ information et de la communication. L’article du Monde aborde, plutôt, les pratiques des « chats », d’un point de vue historique ,mais aussi sociologique. Il montre que les jeunes se sont emparé de cette technologie parce qu’elle leur permet de mieux protéger leur intimité, en particulier, vis à vis des parents. On peut, en effet, dire des choses par l’intermédiaire d’un écran plus facilement qu’au téléphone. Pour eux, le courriel demeure plutôt un outil d’adulte, souvent utilisé par les professeurs. Le chat leur permet d’être dans le « maintenantisme »(Georges Nahon). Les réseaux sociaux qui conservent la possibilité de la messagerie instantanée, complètent l’arsenal des jeunes dans leur manière de communiquer, tout en y ajoutant une dimension revendiquée par cette génération celle de communauté, de la tribu. L’article du Nouvel Observateur s’interroge davantage sur les phénomènes de drague des ados, perçus sur le net : vidéos coquines, drague sur MSN, cam 2 cam, sexting. La distanciattion, permise par l’écran MSN ou le mobile SMS, range au placard un certain nombre de tabous, et encourage l’ado à surmonter sa timidité. Pour le sociologue David Le Breton, « Internet a la même fonction cathartique que le carnaval dans le passé. On met un masque et on se lâche ». Dans notre société hyper voyeuriste, les adolescents jouent la carte exhibitionniste. Le journaliste met en avant les dangers, liés à la diffusion des images intimes.Internet n’est nullement un espace privé mais un espace public ouvert à tout vent. II nous dresse, en fait, un inventaire du discours et des pratiques amoureuses à partir de nombreux exemples. Enfin, le Courrier International n°985 du 17/09/2009 présente le dernier roman de la romancière Belen Gopegui, « désir d’être punk ». L’auteure se glisse dans la peau d’une adolescente révoltée. La grande originalité du roman consiste à faire de la musique rock l’ossature de l’intrigue. Toutes les relations entre les personnages se déroulent en référence à une chanson. Vous pouvez consulter ces articles dans un classeur disponible au CDI.