a1Pour commencer l’année de manière légère , nous vous invitons à un petit voyage au Japon, à travers a2l’œuvre de Florent Chavouet, avec deux titres parus aux Philippe Picquier : « Manabé Shima » et « Tokyo Sanpo ». Ces ouvrages relèvent à la fois du carnet de voyage et de la bande dessinée. Nous continuons de collecter des manuels de l’histoire de l’art avec deux titres : la version poche du fameux livre de Ernst Hans Gombrich « histoire de l’art », paru aux éditions Phaidon qu’on ne présente plus. et « tout sur l’art » avec comme sous-titre « panorama des mouvements et des chefs-d’œuvre », paru chez Flammarion. L’ouvrage a opté pour une présentation chronologique. Nous avons particulièrement apprécié les frises. Dans le même domaine, les éditions Beaux-Arts nous proposent tout d’abord « les grands manifestes : de l’art des XIXè et XXè siècles » , choisis et commentés par Antje Kramer. Nous retrouvons un certain nombre a3a4de textes célèbres comme « le réalisme » de Gustave Courbet, « die Brücke » d’Ernst Ludwig Kirchner, « le manifeste du futurisme » de Filippo Tommaso Marinetti, « le manifeste cannibale Dada » de Francis Picabia…Ces mêmes éditions nous invitent à découvrir les coulisses de la création avec un livre de Jan Blanc et Florence Jaillet, intitulé « dans l’atelier des artistes : les coulisses de la création de Léonard de Vinci à Jeff Koons ». l’ouvrage nous propose une approche chronologique. Nous visitons l’atelier de peintres mais aussi de quelques sculpteurs. La transition est toute trouvée pour découvrir l’œuvre de Miquel Barcelo à travers le catalogue de 3 expositions, organisées par la Collection Lambert en Avignon. Vous pourrez vous rendre compte que le travail de l’artiste catalan est protéiforme : sculpture, peinture. Terminons le volet a5peinture avec un ouvrage savant de Nicole Everaert Desmedt « interpréter l’art contemporain », paru chez De Boeck, dans la collection « licence, master doctorat ». A partir d’exemples concrets trouvés dans la a6peinture mais aussi dans d’autres médias comme la littérature, le cinéma, la photographie, intervention artistique, l’auteur élabore à partir de la pensée de Charles Sanders Pierce, l’inventeur de la sémiotique, un modèle pour rendre compte de la communication artistique, tant au niveau de la création que de la réception de l’œuvre. Sur le même sujet, nous vous proposons le livre de Michel Constantini « la sémiotique visuelle : nouveaux paradigmes » chez l’Harmattan. La sémiotique visuelle intéresse tous ceux qui réfléchissent sur le cinéma, la télévision, les arts plastiques, devançant la publicité, la photo, la bande dessinée, mais aussi le vêtement, le corps. Mais la forte présence de la discipline ne saurait a7masquer une hétérogénéité, dans les fondements théoriques, dans la variété des corpus, comme dans les affiliations institutionnelles. Deux ouvrages dans le domaine de l’architecture : le livre de Bruno Zevi « apprendre à voir l’architecture » aux éditions de Minuit et « architecture émotionnelle a8» de Paul Ardenne et Barbara Polla, paru aux éditions le Bord de l’eau. Ce dernier donne, en amont du 1er Colloque international d’architecture émotionnelle de 2011, la parole à des architectes, des psychologues, des entrepreneurs, etc. qui analysent les émotions et les liens sociaux générés par les sites construits, la conception et l’organisation des bâtiments, les espaces urbains, etc. Un DVD accompagne l’ouvrage. Il contient le film commandé à Stefan Liberski pour le pavillon belge de la Xe Biennale de Venise. Bruno Zevi, de son côté, nous propose une méthode pour interpréter l’architecture. Je termine avec la monographie que Charles Arthur Boyer et Frédérica Zanco consacrent au designer Jasper Morrison,. L’ouvrage paraît aux éditions Dis Voir